Ce samedi 10 Novembre 2018, les jeunes ambassadeurs français qui sont partis en Nouvelle Zélande cette année pour l’ANZAC DAY se sont retrouvés lors de la Grande Veillée à Arras au cimetière britannique du Faubourg d’Amiens.
A cette occasion de commémoration du centenaire et de la paix, les élèves de Péronne (Adrien, Emma, Alan et Inès) ont rejoint leurs amis arrageois du lycée Guy Mollet (Camille, Virginie, Julie et Eliott) pour continuer leur mission de transmission des valeurs de respect et de mémoire qui leur sont chères.
La joyeuse troupe a été renforcée par Florine Delmotte, Enzo Leleu et son correspondant indien. Tous ensemble, les élèves ont prêté leurs voix pour faire résonner dans le cimetière les paroles des soldats disparus lors du conflit meurtrier. Ils ont fait revivre ces hommes, morts pour notre liberté et pour la paix. En effet après la cérémonie officielle, les élèves se sont arrêtés devant des noms ou tombes de disparus, afin de lire des lettres qu’ils avaient écrites et envoyées à leurs familles avant de mourir. Quelques-uns ont ainsi pu être mis en avant et honorés par nos élèves : Edward Corringham Mannock, Private Harry Wilried Minns, lieutenant Peter MacGrane, Jim Elwell, Harry Holland, Ricard Harker et le tunnelier néo-zélandais Sam Vernon. A l’issue de chaque lecture, une petite lanterne a été allumée pour faire briller l’âme des disparus. Une soirée haute en émotions malgré le froid et l’humidité.

Lors de la soirée, vous avez pu également entendre une chorale d’enfants venus du Canada, des cornemuses (peut-être avez-vous d’ailleurs reconnu Monsieur Larivière, professeur au lycée, qui accompagnait), d’autres lectures des élèves du conservatoire d’Arras. Le tout devant un public nombreux et ému, conscient de l’importance de ce devoir de mémoire. La soirée s’est achevée par les deux chants maoris que les jeunes ambassadeurs avaient appris lors de leur séjour commémoratif à Wellington : ‘Tūtira Mai Ngā Iwi’ et ‘Te Aroha’ .. Quelle belle façon de rendre hommage à tous et de clôturer la cérémonie. En tout cas, leur professeure est très fière d’eux comme l’auraient sans doute été les soldats et leur famille!

Madame Quéant Delphine, Professeur d’anglais