Ce diplôme forme des techniciens supérieurs capables de gérer un parc informatique ou d’administrer un réseau en PME. Leur mission consiste alors à automatiser et rationaliser les activités administratives de l’entreprise.
Ce technicien supérieur dialogue en permanence avec les informaticiens de l’entreprise et les collaborateurs extérieurs (fournisseurs de matériel, prestataires de services…). Par ailleurs, il exerce des fonctions d’interface entre les utilisateurs, le service informatique central, les gestionnaires et les décideurs. Ses champs de compétence recouvrent la création d’applications, l’intégration de progiciels de gestion, l’installation et la configuration de micro-ordinateurs, de réseaux et de systèmes client-serveur, ainsi que la formation des utilisateurs finaux.
Le titulaire de cette option doit être capable de sélectionner et d’installer un serveur et d’administrer le réseau (configuration matérielle et logicielle, administration, sécurité…). C’est un spécialiste de l’exploitation et de la surveillance des équipements connectés, ainsi que de l’assistance aux utilisateurs. Ses interventions sont fondées sur des critères de sécurité, de maintenabilité, d’optimisation des performances et d’adaptabilité. Il peut occuper des fonctions de gestionnaire de bases de données (administration), contrôleur réseau, technicien d’exploitation.
Il possède des savoirs et savoir-faire en informatique générale et télécommunications, technologies des réseaux locaux, administration des réseaux locaux, bases de données relationnelles, veille technologique et gestion des organisations.
Attendus nationaux de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup
S’intéresser aux secteurs des applications informatiques et des réseaux
Disposer de compétences relationnelles pour la mise en oeuvre de solutions techniques en relation avec les besoins d’entreprises clientes
Disposer de compétences pour suivre les évolutions technologiques informatiques, en français et en anglais
S’intéresser au management des entreprises et à leur environnement économique et juridique
Disposer de compétences pour le travail en équipe
Disposer de capacités d’organisation et d’autonomie
Accès
Le BTS SIO option SISR est accessible à tout titulaire d’un baccalauréat : bac pro (systèmes numériques), STMG et STI2D, puis S, voire ES. Accès sur dossier, voire tests et/ou entretien.
Un quota de places est réservé aux bacheliers technologiques et professionnels.
Les bacheliers technologiques ou professionnels ayant obtenu la mention « bien » ou « très bien » au bac sont admis de droit dans les formations du secteur cohérentes avec leur bac.
Le BTS est un diplôme conçu pour une insertion professionnelle. Cependant, avec un bon dossier ou une mention à l’examen, il est possible de poursuivre en licence LMD, en licence professionnelle, ou d’intégrer une école spécialisée ou une école d’ingénieurs.
Sciences et techniques sanitaires et sociales, biologie et physiopathologie, sciences physiques et chimiques… le bac ST2S concerne les élèves qui souhaitent s’insérer dans les secteurs du social et du paramédical.
Les sciences sanitaires et sociales ainsi que la biologie et la physiopathologie humaines sont des enseignements importants du bac ST2S.
Pour qui ?
Ce bac s’adresse aux élèves intéressés par les relations humaines et le travail sanitaire et social. Qualités souhaitées : autonomie, esprit d’initiative, sens du contact, aptitude à communiquer et à travailler en équipe.
Au programme
La biologie humaine, la connaissance psychologique des individus et des groupes, l’étude des faits sociaux et des problèmes de santé, les institutions sanitaires et sociales… constituent les enseignements dominants du bac.
La formation comporte aussi des matières générales : français, histoire-géographie, mathématiques, sciences physiques et chimiques, langues vivantes, éducation physique et sportive, etc.
Les sciences et techniques sanitaires et sociales (enseignement primordial dans l’emploi du temps) abordent l’état de santé et le bien-être social d’une population, les politiques sociales et de santé publique, les dispositifs et institutions sanitaires et sociaux, les méthodologies appliquées aux secteurs sanitaire et social.
Autres enseignements importants : la biologie et la physiopathologie humaines qui étudient l’organisation et les grandes fonctions de l’être humain, les maladies, leur prévention et leur traitement.
Série
3 spécialités en 1re
2 spécialités en terminale
ST2S(sciences et technologies de la santé et du social)
Les BTS et les BUT des domaines du paramédical et du social sont dans la suite logique du bac ST2S. On peut y ajouter les BTS esthétique-cosmétique ou encore hygiène-propreté-environnement. Les titulaires des BTS et BUT du domaine du social pourront ensuite continuer en licence professionnelle (en 1 an) ou préparer un DE (diplôme d’État).
À noter : pour les BTS et les BUT du paramédical ( BTS diététique et BUT génie biologique), de solides connaissances en sciences sont demandées.
Il est aussi possible d’intégrer des écoles paramédicales et des écoles du social pour préparer certains DE directement après le bac, mais, les concours d’entrée étant très sélectifs, il est conseillé de suivre une préparation.
Enfin, préparer une licence à l’université (sciences sanitaires et sociales, sciences de la vie, etc.) suppose d’être très à l’aise à l’écrit et d’avoir un bon bagage scientifique. Une année de mise à niveau est souvent conseillée.
Perspectives professionnelles
Les études paramédicales mènent aux métiers d’aide-soignant, infirmier, pédicure-podologue, psychomotricien, audioprothésiste, technicien en analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie médicale, auxiliaire de puériculture, entre autres.
Les études dans le domaine social conduisent aux métiers d’assistant de service social, de conseiller en économie sociale et familiale, d’éducateur spécialisé ou encore d’éducateur de jeunes enfants.
Autres possibilités : les métiers de secrétaire médical ou de gestionnaire de prestations sociales.
Les enseignements de spécialité sont choisis en seconde dans la perspective d’un parcours en voie générale vers la classe de première (3 enseignements de spécialité) et de terminale (2 enseignements parmi les trois initiaux).
Ils doivent répondre aux goûts et aux motivations des élèves dans les domaines qu’ils souhaitent approfondir pour construire leur projet personnel.
En classe de seconde, le choix de ces enseignements vise à identifier les spécialités dans lesquelles les aptitudes et l’intérêt des élèves garantiraient la motivation nécessaire à leur réussite dans la suite de leur parcours au lycée. Les neuf enseignements de spécialité proposés au lycée Guy Mollet se déclinent dans des domaines divers, qui peuvent être assemblés sans enfermer les élèves dans des parcours verrouillés.
Leurs combinaisons doivent leur ouvrir des horizons variés. À l’issue de la classe de première, les élèves préciseront les deux enseignements de spécialité qu’ils garderont pour les approfondir et conforter la suite de leur parcours. Les compétences qu’ils auront développées en fin de lycée leur permettront de choisir en classe de terminale les formations post-bac dans lesquelles ils seront les plus à même de réussir au vu des attendus de l’enseignement supérieur, et conformément au projet personnel qu’ils auront approfondi.
Le site Horizons2021 pour choisir ses enseignements de spécialité en 1ère générale
Arts Cinéma-audiovisuel
L’enseignement de spécialité de cinéma-audiovisuel propose aux élèves une formation aux formes les plus larges de la création en images et en sons, à partir d’approches historiques, stylistiques, techniques et de la pratique de l’analyse filmique. Cet enseignement repose également sur la pratique de l’écriture, de la mise en scène, de la prise de vues et du montage, et sur la découverte des techniques, des métiers et des contraintes économiques liées aux objets de grande diffusion (films, séries, vidéos diffusées sur Internet, jeux vidéo, etc.). En classe de première, l’attention se porte particulièrement sur le statut de l’auteur : comment un style et un propos peuvent-ils se développer dans les contraintes multiples du système de production ? Comment le projet d’un réalisateur peut-il émerger d’un processus collectif porté tant par une équipe artistique que par une équipe technique ?
Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
La spécialité Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques propose des clés de compréhension du monde contemporain par l’étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Chaque thème est l’occasion d’une observation du monde actuel, mais également d’un approfondissement historique et géographique permettant de mesurer les influences et les évolutions d’une question politique. L’analyse, adossée à une réflexion sur les relations internationales, développe le sens critique des élèves, ainsi que leur maîtrise des méthodes et de connaissances approfondies dans différentes disciplines ici conjuguées.
La spécialité Humanités, littérature et philosophie a pour objectif de faire des élèves de véritables lecteurs des textes classiques. L’interprétation des œuvres, aussi bien antiques que contemporaines, est couplée à une réflexion critique, ouvrant la voie à la dissertation à laquelle tous les élèves se confrontent en terminale. Cet enseignement permet ainsi aux élèves d’acquérir des capacités d’analyse et d’argumentation, tant à l’écrit qu’à l’oral. Le programme porte sur des enjeux majeurs de l’existence humaine, tels que les pouvoirs de la parole, l’impact des grandes découvertes sur nos représentations du monde, les relations entre l’homme et l’animal, l’identité individuelle, la violence de l’histoire ou le désir de dépassement des limites de notre condition.
L’enseignement de spécialité en langues, littératures et cultures étrangères en anglais (classe de première, voie générale) s’adresse à tous les élèves souhaitant consolider leur maîtrise de cette langue vivante étrangère et acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. En s’appuyant sur des supports variés (œuvres littéraires, articles de presse, films, documents iconographiques, documents numériques …), les élèves étudient des thématiques telles que « le voyage » ou « les imaginaires », tout en pratiquant l’ensemble des activités langagières (réception, production, interaction).
La spécialité LLCE espagnol au lycée a pour objectif de préparer les élèves aux attentes de l’enseignement supérieur en cherchant à augmenter leur temps d’exposition à la langue cible.
En effet, l’enseignement de spécialité en espagnol pourra permettre aux élèves d’approfondir leurs connaissances sur le monde hispanophone. Les domaines sont variés: l’art, la littérature ou encore la civilisation.
Elle permettra aux apprenants de gagner en assurance à l’oral, de développer leur sens de l’esprit critique et de mener à bien une réflexion pertinente.
B2 est le niveau attendu en fin de première, C1 et le niveau visé en fin de terminale.
L’enseignement de spécialité de mathématiques permet aux élèves de renforcer et d’approfondir l’étude des thèmes suivants : « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », « Probabilités et statistique » et « Algorithmique et programmation ». Cet enseignement s’ouvre à l’histoire des mathématiques pour expliquer l’émergence et l’évolution des notions et permet aux élèves d’accéder à l’abstraction et de consolider la maîtrise du calcul algébrique. L’utilisation de logiciels, d’outils de représentation, de simulation et de programmation favorise l’expérimentation et la mise en situation. Les interactions avec d’autres enseignements de spécialité tels que physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, sciences de l’ingénieur, sciences économiques et sociales sont valorisées.
L’enseignement de spécialité Numérique et sciences informatiques propose aux élèves de découvrir des notions en lien, entre autres, avec l’histoire de l’informatique, la représentation et le traitement de données, les interactions homme-machine, les algorithmes, le langage et la programmation. L’élève s’y approprie des notions de programmation en les appliquant à de nombreux projets. La mise en œuvre du programme multiplie les occasions de mise en activité des élèves, sous diverses formes qui permettent de développer des compétences transversales (autonomie, initiative, créativité, capacité à travailler en groupe, argumentation, etc.).
L’enseignement de spécialité de physique-chimie propose aux élèves de découvrir des notions en liens avec les thèmes « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Les domaines d’application choisis (« Le son et sa perception », « Vision et images », « Synthèse de molécules naturelles », etc.) donnent à l’élève une image concrète, vivante et moderne de la physique et de la chimie. Cet enseignement accorde une place importante à l’expérimentation et redonne toute leur place à la modélisation et à la formulation mathématique des lois physiques.
L’enseignement de spécialité Sciences de la vie et de la Terre propose aux élèves d’approfondir des notions en liens avec les thèmes suivant : « La Terre, la vie et l’organisation du vivant », « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Le programme développe chez l’élève des compétences fondamentales telles que l’observation, l’expérimentation, la modélisation, l’analyse, l’argumentation, etc., indispensables à la poursuite d’étude dans l’enseignement supérieur. Cette spécialité propose également à l’élève une meilleure compréhension du fonctionnement de son organisme, une approche réfléchie des enjeux de santé publique et une réflexion éthique et civique sur la société et l’environnement. La spécialité Sciences de la vie et de la Terre s’appuie sur des connaissances de physique-chimie, mathématiques et informatique acquises lors des précédentes années et les remobilise dans des contextes où l’élève en découvre d’autres applications.
Les Sciences économiques et sociales (SES) ont pour objectif d’ouvrir les élèves au monde qui les entoure, sous ses aspects politiques, économiques et sociaux. La discipline, qui puise dans diverses sciences sociales (économie, sociologie, science politique…), donne les outils de compréhension des enjeux de société actuels qui animent les débats publics, permettant ainsi aux élèves d’acquérir des connaissances dans ces différents domaines (la protection sociale, le défi du chômage, le commerce international, le fonctionnement des marchés et la politique de la concurrence, comprendre la construction des inégalités, le défi de la dette publique, l’engagement politique, l’Europe économique et politique, les politiques environnementales… ). De plus, la spécialité SES donne l’opportunité aux élèves de découvrir les méthodologies utilisées en sciences sociales, permettent d’acquérir un bon niveau de culture générale, tout en travaillant des compétences transversales (rédaction, argumentation, rigueur d’analyse, analyse statistique…) valorisantes dans de nombreux parcours post-bac.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour la vidéo de présentation de la spécialité SES :
Mardi 05 mars 2019 entre 14 heures et 16 heures plus d’ une centaine de lycéens du Lycée Guy Mollet d’Arras ont été réunis pour débattre dans le cadre du Grand Débat National. « Ils sont entrés dans l’Histoire » pour reprendre l’expression motivante d’une professeure d’histoire-géographie.
A l’initiative d’Enzo Leleu, élève en terminale économique et sociale et vice-président du conseil des délégués pour la vie lycéenne, et de Jean-Marc Caron professeur de sciences économiques et sociales, le débat s’est progressivement préparé.
Enzo a sollicité un rendez-vous à la Préfecture d’Arras où il avait réalisé un stage-citoyen. Ainsi nous avons pu rencontrer monsieur Bessaha, directeur de cabinet du Préfet et sa chef de cabinet. Habitués par leur participation à des Débats dans tout le département, ces interlocuteurs nous ont donné des conseils précieux, de l’enthousiasme et la promesse de venir au lycée accompagnés de personnes bénévoles pour jouer les rôles de garant des débats ou d’animateur.
De notre côté nous avons prévenu par courrier monsieur Macron qui nous a rapidement répondu pour encourager les élèves et former des vœux de réussite.
Donner la parole aux jeunes et surtout les écouter, l’occasion n’est pas si fréquente !
Avec un peu d’appréhension nous approchions du jour J : comment les jeunes allaient-t-ils réagir ?
Prendraient-t-ils la parole ?
Sous les auspices du buste de Marianne, un des symboles de notre République et de quelques rayons de soleil la parole s’est libérée et les jeunes et, répartis en 4 groupes, ils ont présenté des propositions dignes d’intérêt, tolérantes et réalistes.
Elles seront envoyées aux organisateurs du Grand Débat National.
Un bel exemple d’engagement citoyen !
Démocratie et citoyenneté
Instaurer le Référendum d’initiative citoyenne, réduire le nombre d’élus et leur rémunération, rendre le vote obligatoire, revoter si le vote blanc est trop important, donner plus d’informations sur le rôle des élus, réfléchir à un droit de vote pour les mineurs, organiser plus de réunions publiques avec les jeunes, contrôler davantage les réseaux sociaux, lutter contre les discriminations dans l’entreprise.
Les services publics
Rendre encore moins chère les études supérieures notamment dans les Grandes Écoles.
Permettre aux citoyens de saisir l’IGPN, plus de police de proximité notamment le soir, simplifier encore davantage les démarches administratives, augmenter le personnel dans les hôpitaux et mieux permettre à ses usagers de présenter des réclamations notamment au sujet de la qualité des soins aux Urgences, inciter
à faire plus attention aux personnes âgées.
Plus de voies ferrées pour les dessertes locales et développer les lignes de bus inter-villages.
Transition écologique
Interdire le glyphosate. Réduire les emballages, utiliser des contenants réutilisables et interdire le plastique. Promouvoir les zones piétonnes, augmenter le nombre d’abris à vélo, favoriser l’accès aux voitures électriques. Baisse progressive du recours à l’énergie nucléaire. Investir davantage pour dépolluer les océans, aider les agriculteurs dans leur transition au bio, mieux être informé des disparitions
d’espèces vivantes, baisser le prix des transports en commun et même les rendre gratuits. Interdire l’éclairage de nuit des vitrines de magasins.
Fiscalité et dépenses publiques
Rétablir l’Impôt sur la Fortune, réduire la TVA sur certains produits comme l’eau, les produits pour les enfants etc.
Réserver le CICE aux PME. Mieux imposer les Firmes multinationales, site internet d’information sur l’utilisation des impôts, augmenter le minimum vieillesse. Facilité le logement étudiant.
C’est ce mercredi 6 février dernier que Marion Dochy et Théo
Brassart, travaillant tous deux pour la Police Scientifique de Lille et Lens,
ont fait une intervention au lycée Guy Mollet pour informer la classe de 1STL
(Sciences et Technologies de laboratoire) ainsi certaines classes de seconde
sur les différentes facettes de leur passionnante profession.
Marion Dochy travaille au Laboratoire de Police Scientifique
de Lille, section biologie où elle procède à différentes analyses telles que la
recherche d’ADN ou d’empreintes par exemple.
Théo Brassart est employé au SLPT (Service Local de Police
Technique et Scientifique) de Lens où il se rend régulièrement sur les scènes
de crime pour procéder à des recherches de traces d’indices (empreintes, ADN…),
prendre de photos ou encore aider aux reconstitutions.
Après une présentation très complètes des métiers de la
Police Scientifique et du concours (après la 3éme) qui permet d’accéder à cette
profession, les élèves ont pu poser des questions et observer la technique
utilisée pour un relevé d’empreintes.
On peut penser que cette intervention dynamique aura suscité
des vocations parmi nos élèves !
Dans le cadre de la préparation du concours de la Résistance, les élèves de 1ères 1S1, 1E2, et 1L, se sont rendus à Compiègne, sur le site de la Clairière de l’Armistice, lieu de mémoire qui allie l’histoire des deux guerres mondiales. Ensuite, c’est l’univers de la répression qui a été abordé à travers la visite du Camp de Royallieu ( Mémorial de l’internement et de la déportation). Le fort intérêt manifesté par les élèves témoigne de leur investissement dans la préparation du concours et de leur volonté de participer au devoir de mémoire.
Le jeudi 7 février 2019, le lycée Guy Mollet a accueilli les latinistes de sept collèges d’Arras, de Bapaume et de Vitry et des trois autres lycées d’Arras. C’était une journée remplie d’activités variées et réjouissantes autour du latin, qui nous permettait de voir autrement et de façon concrète ce que l’on avait abordé en classe autour du thème de l’alimentation. Le matin, à 10h, les élèves se sont séparés en groupes pour participer à différentes activités durant 40 minutes chacune. Par exemple, notre groupe a commencé par l’atelier céramologie, un atelier de poterie dans lequel nous avons réalisé une lampe à huile.
Nous avons même pu la récupérer par la suite ! Puis, l’atelier « ludi » nous a permis de découvrir les jeux de société que faisaient les Romains à table avant d’être servis. Nous avons joué aux dames comme Trimalcion (voir plus bas), mais aussi à l’ancêtre du Puissance 4.
L’activité suivante était celle de la carpologie : nous avons observé au microscope différentes graines pour reconnaître à quelle plante elles appartenaient et cela nous a permis de savoir ce que mangeaient les hommes dans l’Antiquité. Nous avons enfin pu faire de l’archéozoologie : nous avons dû déterminer à partir d’ossements de bœufs si l’animal était un mâle, une femelle, sa taille, son âge au décès…
D’autres élèves ont réalisé des fresques : ils ont commencé par mélanger de l’eau et de la chaux afin d’obtenir une sorte de mortier. Ensuite, ils ont tracé l’esquisse de leur dessin dans cette pâte. Enfin, ils ont peint alors que le mélange n’était pas encore sec.
A midi, nous sommes allés manger un repas basé sur l’alimentation romaine (blé, moule à l’Apicius, porc, saumon, patina de poire…) ! A 13h45, nous sommes descendus au théâtre d’Arras regarder une pièce, « Le Festin de Trimalcion », tirée du Satyricon de Pétrone, jouée par la troupe « L’Eléphant dans le Boa » avec les latinistes de 1ère et de Terminale du lycée Guy Mollet dans le rôle des serviteurs.
Cette pièce était très bien jouée, elle était très drôle, captivante ; c’était surprenant aussi, nous ne nous attendions pas à cela ! On a tous adoré, surtout les chorégraphies des élèves en musique, mais aussi le jeu d’acteur incroyable, plein d’humour, de références aux proverbes latins tournés en dérision. Ce qui était génial aussi, c’est le fait que les acteurs improvisaient en fonction des réactions du public ! Cette journée restera mémorable, nous avons passé une excellente après-midi et le matin était très enrichissant. Vivement la prochaine !
Hugo Musialowski, Jérémy Thibault, Laureen Debonne, Marine Oger, Lucile Souday, Anaïs Debavelaere, Charles Dubie, latinistes de 2nde
La journée racontée par des élèves de première
Un grand succès pour la 3ème journée du Latin Vivant !
Ce jeudi 7 février 2019, la troisième Journée du Latin Vivant tant attendue a enfin eu lieu ! C’est ainsi que nous, latinistes, avons pu assister dans la matinée à des conférences très intéressantes portant sur le festin de Trimalcion, passage intégralement conservé de ce qui pourrait constituer le 1er roman que l’histoire ait connu : le Satyricon de Pétrone, au programme du BAC pour les élèves de terminales. Accompagnés par les lycéens d’autres établissements arrageois, nous avons alors reçu l’intervention de plusieurs conférenciers. Ceux-ci nous ont présenté certains aspects du Satyricon, notamment le fonctionnement de l’empire romain et ses stratégies pour afficher sa grande domination, la société romaine de l’époque de Trimalcion (personnage du Satyricon), la comparaison entre ce riche affranchi et les chevaliers mais aussi entre l’alimentation décrite dans l’œuvre et celle de la période à laquelle elle fut écrite. Nous a été également présentée plus en détail la satire présente dans l’œuvre, ce qui nous a permis d’enrichir nos connaissances déjà apportées en classe.
Ces références n’étaient pas anodines puisque l’après-midi-même, nous, latinistes de 1ère et Terminale du lycée Guy Mollet, avons mis en œuvre un projet des plus fous : adapter cet épisode en pièce de théâtre, le moderniser pour le rendre accessible à un public de collégiens et le jouer devant 250 élèves. Nous avons ainsi pu, grâce à la collaboration de la troupe de comédiens « L’Eléphant dans le Boa », montrer sous les yeux ébahis de tous que le latin n’est pas mort mais bel et bien vivant.
Nous avons donc quitté le lycée afin de rejoindre le théâtre d’Arras et la troupe de comédiens avec qui nous préparions ce spectacle depuis déjà plusieurs mois : après avoir sélectionné les passages à représenter, réécrit le texte et mis en scène la pièce, nous nous sommes livrés à de nombreuses répétitions nécessaires pour parfaire les gestes de chacun le jour J. Après avoir enfilé nos costumes, nous avons alors fait un ultime filage du spectacle avant l’arrivée des spectateurs, avec un mélange de stress et d’excitation.
Après cette dernière répétition, nous étions fin prêts à monter sur scène, le spectacle a alors pu commencer ! Les scènes se sont alors enchaînées et nous, au milieu des décors, n’avons pas vu le temps passer ! Nous nous sommes beaucoup amusés à jouer auprès des comédiens qui étaient vraiment formidables et nous avons passé une journée fantastique. Nous étions heureux de voir que tous nos efforts n’avaient pas été vains : en plus de faire réfléchir les spectateurs sur la pertinence des choix entrepris pour adapter l’œuvre (docere), son comique souligné par le grand professionnalisme des acteurs n’a pas manqué de les faire rire (placere) ! Le spectacle a été très bien reçu par le public ; de nombreux spectateurs nous ont fait part du moment très agréable qu’ils ont passé aux organisateurs.
De notre côté, ce projet nous a permis de rire, de nous amuser, de découvrir et faire découvrir le latin autrement aux spectateurs mais aussi d’enrichir nos connaissances sur cet extrait du Satyricon en vue de notre oral de baccalauréat. Il nous a également permis de rencontrer des comédiens fabuleux : nous sommes d’ailleurs très chanceux d’avoir eu l’occasion de jouer la pièce avec des professionnels. Le spectacle fut un grand succès et a plu aux spectateurs autant que nous avons pris plaisir à le jouer.
Nous sommes tous repartis ravis de cette journée inoubliable et pouvons alors dire que cette troisième édition du Latin Vivant fut un réel succès !
Quelques témoignages d’élèves… « La journée était géniale du début à la fin. Le matin, grâce aux interventions nous en avons appris d’avantages sur « Le festin de Trimalcion ». L’après-midi, nous avons tous stressé mais après, dès qu’on est monté sur scène, le stress est parti et nous avons profité de ce moment magique avec les comédiens. C’était une journée formidable et inoubliable. » Julie, latiniste
« Ce jeudi 7 février fut une journée riche en émotions et dépassement de soi. Ce fut une expérience magique, qui nous a fait découvrir de nouvelles choses. Cela nous a aussi permis de nous découvrir davantage nous-mêmes, de dépasser nos limites de stress et de timidité face à un public. De plus sur scène on a pu s’amuser, découvrir le déroulement des répétitions, et aussi passer des moments superbes entre élèves, notre professeur puis les acteurs qui nous ont aidés à nous mettre à l’aise. La pièce s’est déroulée à merveille avec beaucoup de succès. Ce souvenir sera gravé à jamais dans mon esprit. » Louise, latiniste
« Cette journée, ô combien vivante et remplie d’échanges, a démontré qu’une langue, bien qu’officielle jusqu’en 1539 en France, continue d’exister du moment qu’elle est pratiquée. Ce fut la première langue pratiquée dans le but de se comprendre entre les territoires du continent Européen. Nous en avons compris l’importance lors des présentations réalisées par des professeurs en Université, passionnés de culture antique et voués à la transmettre aux jeunes générations que nous sommes. Le thème de cette journée, le Festin de Trimalcion, a permis de concilier humour et littérature antique, à partir du ‘premier roman de l’Histoire’. Les traductions, travaillées, nous ont plongés dans l’univers gréco-romain, que ce soit avec la nourriture ou autres ingrédients typiques de l’Empire, ou encore de la description minutieuse de l’organisation sociale de la société romaine. Après avoir apprécié l’aspect théorique de l’œuvre, il fallait donner un premier aperçu de ce que pourrait être ce fameux festin. J’ai ainsi eu le privilège de jouer dans la pièce, grâce à la troupe ‘l’éléphant dans le boa’ et l’engagement de Madame Langlet. Quelle joie ! Nous avions l’impression de faire intégralement partie de l’œuvre. Dans le rôle de servus, cela a été une manière de comprendre comment étaient considérés les esclaves autour du Ier siècle à Rome. Chacun s’est trouvé dans le personnage, nous pouvons affirmer que le spectacle fut une réussite : acta fabula est ! » Enzo, latiniste
Les
latinistes de 1ère et Terminale du lycée Guy Mollet progressent dans
le projet un peu fou qu’ils se sont lancé : adapter l’épisode du festin de
Trimalcion, issu du roman latin Le
Satyricon, en pièce de théâtre, le moderniser pour le rendre accessible à
un public de collégiens et le jouer devant 250 élèves. Pour réaliser ce
spectacle, ils ont reçu l’aide de la troupe de comédiens « L’Eléphant dans
le Boa », qui leur dispensent conseils de professionnels et remarques
stimulantes.
Les
élèves se sont donc rendus dans les locaux de la troupe la semaine dernière.
Ils ont pu approcher d’un peu plus près la vie d’un acteur, découvrir les
parcours les uns des autres, visiter leur lieu de répétition, leur costumerie…
Puis, élèves et comédiens ont procédé à une lecture commune du texte tel qu’ils
l’avaient, conjointement, réécrit.
S’en
est suivie une nouvelle rencontre, où ils sont entrés un peu plus encore dans
le vif du sujet.
Quelle occupation de l’espace ? Quels déplacements pour
les élèves, qui joueront le rôle des serviteurs ? Quelle musique ? Ces
points tranchés, ils ont procédé aux premières répétitions, dans une ambiance à
la fois conviviale et efficace.
D’autres
répétitions sont prévues mais le compte à rebours est déclenché : le 7
février n’a jamais été aussi proche !
La troisième Journée du Latin Vivant se prépare… Les latinistes de 1ère et Terminale ne ménagent pas leurs efforts pour nous proposer un beau spectacle ! Ils nous exposent leur travail dans cette petite vidéo.
Quoi de plus fou que de réaliser un projet totalement inédit dans l’histoire du théâtre ? C’est le défi qu’a lancé Mme Langlet à ses classes de Première et Terminale latinistes… Adapter ce que l’on définit comme le premier roman Antique pour en faire une pièce de théâtre. Défi réussi ? Réponse le 7 février !
Un roman antique ? Quelle œuvre !
Il s’agit de l’œuvre intitulée le Satyricon de Pétrone qui raconte les aventures tumultueuses de deux hommes ; Encolpe et Ascylte. Le plus gros fragment complet retrouvé de cette œuvre est le festin de Trimalcion et c’est cette partie que traitera notre pièce de théâtre. En effet, ce passage du festin au programme de Terminale, les élèves l’étudient consciencieusement : traductions de textes, mises en perspectives et études des différentes problématiques afin de comprendre au mieux les enjeux de l’œuvre. Mais quoi de mieux pour se représenter son importance que de la mettre en scène ?
De quoi parle le festin de Trimalcion ?
Le personnage principal de cet extrait est Trimalcion lui-même. C’est un esclave affranchi, c’est-à-dire devenu libre. Ce Trimalcion est extrêmement riche et veut montrer au monde entier sa réussite. Narcissique, voulant toujours se montrer, étaler sa richesse et sa ‘culture’, il cumule tous les défauts du nouveau riche. Afin de prouver qu’il fait partie des personnes riches et cultivées de Rome, il organise un grand banquet avec de nombreux autres affranchis auquel Encolpe prend part. Nous assistons d’ailleurs à ce festin à travers les yeux de ce dernier. On se rend vite compte qu’en fait, ce repas n’a rien d’ordinaire : tout est orchestré et travaillé ; on mélange le luxe et l’ostentation, la sagesse et la sottise, le repas et le spectacle. Il n’y a pas de place pour l’improvisation et tout est superficiel. Cela rend l’ensemble de la scène assez ridicule et provoque constamment le rire chez les lecteurs… même si ce personnage peut parfois prendre les traits d’un tyran.
Du roman à la pièce de théâtre…
Adapter le festin pour en faire une pièce de théâtre n’est point une tâche facile. Nous avons donc fait appel à des professionnels pour nous aider ; c’est à ce moment qu’entre en jeu la troupe douaisienne L’éléphant dans le boa. Nous avons organisé une première rencontre avec Simon, l’un des comédiens, qui va nous aider pour réécrire le passage du festin et le mettre en scène. Cette première rencontre a été très enrichissante et nous a permis de parler des points les plus importants du travail, tels que les personnages qui seront sur scène, les passages importants, les contraintes techniques, et les nombreuses idées venant des élèves et des comédiens. Les échanges furent nourris et très fructueux et la qualité d’écoute du comédien très valorisante pour les élèves. Bilan de cette rencontre : à quand la prochaine visite ? Il nous reste encore beaucoup de travail mais aussi énormément de motivation !
Vous l’aurez sans doute compris, c’est un projet de grande envergure que les latinistes sont prêts à relever et pour lequel tout le monde est impatient de travailler et, bien sûr, de voir le résultat !
Dans la
cadre du cours de Français, les élèves de 1M1 se sont rendus à l’exposition
« Amour » au Louvre Lens ce jeudi 13 décembre. Ils ont pu bénéficier
d’une visite guidée qui n’a pas manqué de parfaire leurs connaissances sur le
thème qu’ils travaillent pour l’oral du baccalauréat : la rencontre amoureuse!
« L’exposition se propose en effet d’écrire une
histoire des manières d’aimer, depuis le péché originel jusqu’à la quête de
liberté. Cette histoire d’amours évoque tour à tour l’adoration, la passion, la
galanterie, le libertinage ou encore le romantisme. Elle montre comment, partant d’une stigmatisation du
féminin, chaque époque a réhabilité successivement la femme, l’amour, la
relation, le plaisir et le sentiment, pour aboutir à l’invention de l’amour libre.Rendue
sensible à travers un florilège de quelque 250 œuvres d’art, croisant les
techniques et les civilisations, cette histoire ne prétend pas à l’exhaustivité
mais privilégie un point de vue d’auteur. Chacun des sept chapitres met en
lumière un tournant majeur dans l’histoire de la relation amoureuse. Au fil de
ce récit ponctué de citations littéraires et d’extraits de films, l’exposition
dévoile des chefs-d’œuvre de la statuaire antique, des objets précieux du Moyen
Âge, des peintures de Memling, Fragonard, Delacroix, ou encore des sculptures
de Rodin, Claudel et Niki de Saint Phalle. »
(extrait de la présentation de l’exposition sur la page du
Louvre Lens )
Cette année, le Lycée Guy Mollet d’Arras a été choisi pour participer à un projet d’envergure : La Journée Justice.
C’est la Seconde FUTUNA qui a le privilège de contribuer à sa réussite ! Cette journée aura lieu le 29 Mars 2019 à la Cour d’Appel de Douai et à l’université Alexis de Tocqueville.
Plusieurs élèves de différents lycées de l’ensemble du Nord Pas-de-Calais devront reproduire un procès dans les conditions réelles en essayant d’être le plus crédible possible. Chaque élève aura un rôle préalablement défini et se sera entraîné plusieurs fois pour donner le meilleur de lui-même le jour venu.
Pour pouvoir comprendre au mieux comment fonctionne la Justice en France, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer différents intervenants de la chaîne judiciaire des Mineurs. Le 9 octobre, nous nous sommes rendus en salle de conférence pour les écouter nous exposer le rôle qu’ils occupent au sein de la justice. Il y avait une juge, une substitut du Procureur, une avocate,
une membre de la PJJ (protection Judiciaire de la jeunesse). Elles nous ont aidés à y voir un peu plus clair et à mieux appréhender le monde de la Justice.
Par demi-classe, nous sommes ensuite allés au Tribunal correctionnel d’Arras. Nous avons eu la chance d’assister à une véritable audience. Nous n’y sommes pas allés les bras croisés, bien au contraire. Avant, nous avons découvert les différents rôles que nous allions interpréter et nous avons donc pris des notes pour nous souvenir des choses les plus importantes.
Le 28 novembre, nous avons découvert sous un autre angle le Tribunal d’Arras. Une guide de l’office du tourisme d’Arras a eu la gentillesse de nous présenter l’architecture et l’histoire du Palais de Justice. L’occasion de découvrir la date de construction du bâtiment, de découvrir son architecte. La guide nous a aussi expliqué les différents symboles de la justice qui apparaissent sur la façade du tribunal ou même à l’intérieur du bâtiment.
Le 30 novembre, toutes les intervenantes sont revenues au lycée pendant deux heures. Elles nous ont aidé à comprendre le rôle que l’on devra interpréter au mieux à Douai. Elles nous ont expliqué le déroulement d’un procès étape par étape. De plus, nous avons pu bénéficier de leurs conseils pour jouer les différents rôles.
Pour le projet de Journée Justice, nous travaillons actuellement par groupe sur une affiche qui représente au mieux le TGI d’Arras. La visite du Tribunal nous aide beaucoup pour la réaliser. Une fois que toutes les affiches seront finies, la plus belle sera imprimée en grand et affichée le 29 Mars 2019, jour de la Journée Justice.
Prochainement nous allons faire une audience fictive au lycée qui va nous aider à nous préparer pour le jour J…